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 It feels like an endless nightmare •• [PV Nathaniel]

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AuteurMessage
Ella Amélie Acosta-Gagnon
Sunshine I'm in my dreamy world up there ❁❁
Ella Amélie Acosta-Gagnon


Messages : 122
Date d'inscription : 05/03/2011
Age : 31
Pseudo : Claire
It feels like an endless nightmare •• [PV Nathaniel] Aba8e53ab290bc19f9765de
We were never meant to worry the way that people do
And I don't need to hurry as long as I'm with you
We'll take it nice and easy and use my simple plan
You'll be my lovin' woman, I'll be your lovin' man
We'll take the most from living, have pleasure while we can
Sha-la-la-la-la-la, live for today

ma petite vie.
relations :
histoire, en bref:
caractère:

It feels like an endless nightmare •• [PV Nathaniel] Empty
MessageSujet: It feels like an endless nightmare •• [PV Nathaniel]   It feels like an endless nightmare •• [PV Nathaniel] Icon_minitimeSam 19 Mar - 19:39

    It feels like an endless nightmare •• [PV Nathaniel] 751420tumblrlevc1lmR5O1qfrdlso1500
    And all my dreams are on the ground crawlin' around
    And I would give you anything you want I feel my wings have broken in your hands I feel the words unspoken inside and they pull you under and I would give you anything you want, but no. You were all I wanted and all my dreams are falling down crawlin' around, and around... Somebody save me! Let your warm hands break right through. Somebody save me! I don't care how you do it. I see the world has folded in your heart, I feel the waves crash down inside and they pull me under... Remy Zero Save me.




    La panique. Mes longs cheveux noirs de jais virevoltaient dans toutes les directions possibles, défiants les lois de la gravité établies par un certain Isaac Newton, j'étais en proie à une irréversible panique qu'aucun être Divin me prenant en pitié ne pouvait gommer. Prise au piège, j'avais mis fin à ma course, encerclée par les flammes de l'enfer, je me résolvais à mon effroyable et tragique destin, j'allais périr, abandonnant toutes les personnes qui me tenaient à coeur. Sans un au revoir, je laissais derrière moi mes deux frères, mon seul et unique amour et tout le reste de mon existence. J'étais l'auteur de ma perte, aveuglée par un maudit soir où j'avais voulu noyer mes peines dans un endroit où Dieu seul le savait, je n'aurai jamais dû me trouver. Partant à la rencontre d'un démon, je l'avais percuté et mis à feu et à sang une rayonnante demeure dont il ne restait plus que l'ombre d'elle même. J'acceptais mon trépas, d'habitude si souciante et si prévenante, j'avais failli endosser le costume de la grande faucheuse et prendre pas moins de quatre vies inestimables. Je me mordais la lèvre, pleurant avec abondance ma douleur intérieure mais cette douleur n'était rien comparée à celle que les flammes de mon bucher de misère m'infligeaient. Devais-je comprendre que je faisais preuve d'égocentrisme? Sans nul doute, je payais à présent pour mes erreurs, souffrant le martyre, sorcière de Salem, je vivais mes dernières secondes et suffoquais, l'air se faisant rare dans mes poumons, mes yeux se fermaient, adieu vie misérable, je sombrais dans les bras d'Hadès.
    Tut..Tut..Tut..Tut..Tut L'alarme du réveil matin brailla à mes oreilles, m'extirpant, cette fois des bras de Morphée. Alors que j'émergeais de ma laconique léthargie, mes prunelles fatiguées s'habituaient avec lenteur à l'obscurité ambiante de la pièce circulaire où je me reposais avec apathie. Séance tenante, une fois reconnectée à la réalité et saine et sauve d'une imaginaire mort promise, les évènements de la nuit dernière me revinrent en pleine face, m'assenant une gifle. Mes boyaux pris en tenaille, un liquide acerbe remontait le long de mon œsophage me procurant une violente nausée m'incitant à rester couchée et ne laisser apparaître le bout de mon nez pas avant qu'une décennie entière ne ce soit écoulée. L'odeur fétide et asphyxiante de l'incendie provoquait par mes bons soins la veille s'engouffra dans mon nez, les cris des enfants en bas âge me parvenaient aux oreilles ainsi que les voix déchirantes de leurs parents leur hurlant de sortir de la chaumière. Dans un esprit comateux, je n'arrivais toujours pas à assimiler ce que diable avait-il pu se passer, comment j'avais provoqué la faillite d'une famille entière, comment je les avais plongé dans un tel abîme, manquant de les tuer jusqu'au dernier de surcroît. Dépassée par les évènements, j'avais tout bonnement pris mes jambes à mon coup, les délaissant à leur triste destin, effaçant toutes traces de mon passage, j'avais suivi mon complice dans le crime, bien plus âgé que moi-même, ayant atteint la majorité depuis un temps infime. Je cherchais à tâtons l'interrupteur sur le mur et d'un déclic familier, la lumière fut. Le rayon jaune de l'ampoule fixé au plafond, m'irrita la rétine, me laissant presque pour aveugle, de mes bras frêles affaiblis par le manque de nourriture et pas encore remis du choc de la veille, je me hissais sur mes deux jambes en peine, mes pieds gelés par le contact du sol froid. Pantoufles et peignoir dénichés, je fis mes premiers pas matinaux dans la cuisine, située au rez de chaussée où la radio d'antan grésillait quelque chose à propos d'un accident diplomatique survenu en Bolivie. Je m'installais avec nonchalance sur une chaise rudimentaire entreposée devant la cafetière que ma grand mère avait jugé bon de laisser à cet endroit pour la petite fille dont elle était si fière. Toujours sous le feu des projecteurs de la culpabilité, je me rongeais les ongles jusqu'au sang, m'interrogeant sur le devenir de cette famille ébranlée par ma faute, j'avais été aux premières loges et en toute bonne saint samaritaine j'aurai dû intervenir, mais que nenni, je n'avais même pas eu la bonne prestance de joindre les secours. A l'heure qu'il était, je ne savais même pas ce qu'il était advenu de mes victimes et ne put retenir mes larmes face à mon incroyable égoïsme et mon incompétence. Je ne me reconnaissais même plus, j'étais devenue une autre, Ela Amélie Acosta-Gagnon aurait su pertinemment quoi faire et ne leur aurait jamais tourné le dos, ce qui était ce que j'avais fait et cela avec tout de même un petit temps de réflexion. Mais j'avais beau me damner, je n'avais pas été la seule protagoniste de ce délit, il y avait cette homme, à la beauté à couper le souffle, dont le regard vous perce à jour et dont l'arrogance est innée. Je ne connaissais même pas son identité, je ne savais même pas d'où il était survenu, il avait juste débarqué dans ma vie, sans cérémonie, en n'en faisant un véritable enfer. Il m'avait intimé de m'enfuir avec lui, après que je l'ai bousculé, lui faisant lâcher la prise qu'il avait sur la cigarette qui allait changé nos vies. Il n'avait pas fallu longtemps pour que l'arrière de la maison prenne feu à une vitesse fulgurante, la paille, ça ne pardonnait guère. Ce mystérieux inconnu m'avait alors saisi la main et nous voilâmes dévalant une colline à toute vitesse direction sa voiture où une fois en sécurité, nous avions décidé de fermer les yeux, monstres insensibles, nous avions gardé le silence jusqu'à ce qu'il me déposa à l'arrondissement Outremont et mis les voiles. Ce n'était peut être qu'un rêve après tout, il n'était juste qu'un fantôme crée de toute pièce par mon esprit abracadabrant. La radio me rappela à l'ordre, narrant le récit d'une modeste demeure située à Plateau Mont-Royal, ou plutôt était située. Un incident tragique était survenu pendant la nuit ne laissant que décombres et ruines. Mon coeur s'emballa à toute vitesse, mes prunelles rencontrèrent la petite boîte métallique, attendant le bilan de cette sinistre soirée et priant pour que les propriétaires furent épargnés. Ma nervosité avait atteint son paroxysme, je serrai ma tasse en porcelaine jusqu'à blanchissement de mes jointures, sachant que l'issue pouvait changer mon avenir du tout au tout. Je savais que si il était arrivé malheur, je ne me le pardonnerai jamais, ce qui entraînerait ma misérable existence au fond d'un gouffre aussi profond que celui dans Alice Aux Pays Des Merveilles, dont je n'arriverais pas à en trouver la sortie. Tête de classe, je subirais des échecs cuisants, et même Cody Denver O'Neill, le rayon de mon ancienne pacifique vie, n'arriverait pas à me faire décocher un sourire, j'étais anéantie. « Fort heureusement, cet effroyable incendie de source inconnue ne fit pas de victimes, la famille Cromwell est saine et sauve, toutefois la maison est désormais inhabitable. Le commissaire Brandon, est chargé de mener une enquête, les autorités sont amenés à penser que l'incendie est de source criminel.» Un frisson me parcourra l'échine, j'avais beau être soulagée, je pensais maintenant comme ladite criminelle, avais-je laissé un indice? Comment réagiraient mes grands parents si on venait à m'arrêter au pas de leur porte. Mes prunelles se perdaient dans le vague, à un endroit entre le réfrigérateur et le microonde quand le voyant vert de mon cellulaire attira mon attention. Je saisis mon précieux outils de communication entre mes mains tremblantes afin de vérifier le message écrit que l'on m'y avait laissé, un numéro inconnu, je mis un temps interminable pour saisir implicitement l'identité du destinataire.

    Citation :
    SMS From Unknow:

    J'ai laissé tomber mon portefeuille hier soir, rendez-vous sur les lieux dans une demi heure!

    Je m'étranglais avec le café brulant, manquant de noyer mon téléphone portable avec la mare de café recrachée. Cela ne pouvait être qu'un canular, une blague de mauvais goût, je n'allais tout de même pas remettre les pieds à l'endroit de mes méfaits. Mais le ton autoritaire du sms ne me laissait guère le choix, après un raisonnement rapide et logique, j'en conclus que si l'on retrouvait le portefeuille, on retrouverait le propriétaire et si l'on retrouvait le propriétaire on me retrouverait moi. Je fonçais alors dans ma chambre à toute allure, me précipitant dans la douche tel que en cinq minutes, j'étais apprêtée. Apprêtée à rejoindre un homme qui devait avoir cinq ou six ans de plus que mon âge et dont je ne connaissais pas le moindre petit détail. Scary. J'ouvris la porte donnant sur la rue, le vent s'engouffrant dans mes cheveux encore humide, je m'élançais vers l'inconnu, une aventure qui se terminerait mal, mon instinct infaillible avait décelé qu'il y avait anguille sous roche.
    Une fois sur place, j'arpentais les lieux, mes prunelles cherchant la silhouette de l'homme à la mâchoire carrée, la peur au ventre, j'étais effrayée de me faire prendre à tout moment par un policier ou pire, le commissaire en personne. Le mot coupable était marqué au fer rouge sur mon visage, ineffaçable, on ne me ferait même pas passer dans une cour de justice avant de me mettre derrière les barreaux, cela en était indéniable. Je me dissimulée comme je pouvais derrière les arbres au tronc surdimenssionné, le coeur battant la chamade, je n'avais qu'une hâte, en finir avec cette histoire sordide. Une main se posa sur mon épaule, m'arracha un cri d'effroi, je fis volte face promptement, mes iris rencontrant les prunelles vertes d'eau du beau brun ténébreux. Je fermais la bouche, reprenant contenance et me forçant à récupérer mon souffle, mais soudain, n'en tenant plus, je m'écriais à l'intention de ce monsieur qui m'inspirais une haine intense et inexplicable. « Tu n'aurais pas pu trouver ce fichu portefeuille tout seul?» Il n'était pas dans mon habitude de jurer, ni de tutoyer un inconnu mais je n'étais plus maître de mes émotions, ma coupe était pleine, j'aurai donné tout l'or du monde pour effacer de mon ardoise la journée d'hier une bonne fois pour toute, pour oublier le visage de cette homme hautain qui me renvoyait tous mes défauts en pleine figure. A ses côtés, j'avais la honteuse impression de partager les mêmes sentiments que lui, des sentiments arrogants, pensant à notre propre sécurité, et oubliant totalement ces gens dont nous avions failli réduire à néant et dont nous avions pris les richesses. A son contact j'étais une pâle version d'Ella, une petite peste égocentrique et impertinente. Je ne me laissais pas démonter pour autant, je voulais savoir à qui j'avais à faire, j'enchaînais donc avec hardiesse. « Pourrais-tu avoir l'obligeance de te présenter, tant qu'on y est.» Lâchai-je sur un ton sarcastique, avant de ponctuer ma phrase par un soupir agacé et le fixer de mes prunelles noisettes jusqu'à ce qu'il daigne prendre la parole.

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