MAKAYLA - (terminer)

« Après tout, tu n’étais pas plus beau, pas plus intelligent qu’un autre. Mais à tes côtés, je me sentais exister, et enfin vivante. Je voyais au loin, le soleil qui revenait. Le ciel était un peu moins gris. J’avais des envies soudaines de chanter, de danser. Je me mettais à taper du pied. BOUM BOUM BOUM. Mon cœur se mettais à battre un peu plus fort. Je savais enfin qui j'étais.

Et puis il y a ce soir, ou tu as pris le volant bourré. Je n'ais pas voulu le croire. J'ai tenté de te retenir, en vain. Tu étais déjà loin. J'ai longtemps espéré. D'un espoir qui vous ronge et vous transperce le cœur. J'avais la force d'y croire encore. Mais tu n'es jamais revenu. Tu m'as laisser seule, ta soeur jumelle. Sans te retourner. Laissant l'organe brisé expirer en ma poitrine.

Dévastée. Ravagée. Annihilée. Réduite à néant. Démolie. Anéantie. Détruite. Condamnée. »

Les gouttes salées brûlent mes joues et le chagrin tourmente mon cœur encore et encore. Tu as laissé un vide que je ne pourrais jamais combler. Un immense trou béant sous ma poitrine. Un manque qui est irréversible. Le soir je ne dors pas. Mon esprit est remplit par ta personne toute entière. Mais plus le temps passe, plus mes souvenirs deviennent flous. J’enfouis alors mon visage dans tes vêtements à la recherche de ton odeur, mais elle reste éphémère et volatile. Je respire l’absence. Mais yeux me piquotent et je ne peux les entrouvrir qu’à demi. Ils rougissent de t’avoir trop aimé. Les jours passent, mais mon espoir de pouvoir te toucher à nouveau reste intact. Je ferme les yeux et je t’imagine à l'âge de cinq ans alors que l'on courrait sur la ferme de grand-maman. C’était beau, c’était bien, c’était avant que tu me quittes.

Mes nuits sont de plus en plus douloureuses. Je ne dors toujours pas. Les draps me recouvrent entièrement et je sers mon oreiller contre mon visage comme si je voulais te serrer une dernière fois. Je cherche ton odeur, la douceur de ta peau nacré, la chaleur de ton corps. Je te veux de nouveau, je te voudrais partout, partout ou tu n’es pas mais ou je te sens encore. Les souvenirs ne me laissent pas de repos. Ils assaillissent mon esprit et ne me laisse pas une demi minute en paix. Ils s’acharnent et veulent te retrouver.

Alors je reste là, sans passé ni futur. Tu étais mon passé. Mais j’espère encore que tu peux être mon futur, je t'en pris reviens moi.

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Step two - anger ;

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La vie est une pute. Et ça va sans dire, elle m’a baisé sur toute la ligne. Je la hais. Elle a brisé notre étincelle de bonheur. Elle a fait couler des larmes, elle m’a trahi à jamais. Elle m’a laissé espérer. La vie est une pute et elle m’a poignardé dans le dos. Elle t’a demandé de me quitter pour je ne sais qu’elle raison, et toi tu l’as fais. Tu es parti sans te retourner. Cette vie , je la hais désormais. Je n'arrive pas à éprouver un millième de compassion envers elle , elle t‘a fait changer de voie, elle t'a quittée. Je ne vis désormais que dans la douleur d'une colère monstre qui n'arrive pas à s'essouffler , elle me ronge et les pleurs ne suffisent pas à la soulager.

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Step three - depression ;

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Il n'y a plus de couleurs. Elles ont toutes disparu, se sont volatilisées. A présent, tout est lugubre, tout est noir. Noir comme les pensées qui me hantent. Noir comme le ciel qui s'étale autour de moi. Noir comme la terre sèche qui craquèle à mes pieds. Noir comme le vent qui me cingle et me glace les entrailles. Noir comme les fissures de mon âme en peine.
Et je sais que moi aussi, je vais disparaitre. Chaque jour, je m'étire, je m'étale. Je deviens transparente. Je cesse d'exister. Chaque jour, il devient plus difficile de sécher les larmes qui coulent le long de mes joues. Chaque jour, mes rêves perdent de leurs couleurs, de leurs éclats. Plus rien ne me retiens..

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Step four - acceptance ;

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L'oubli, quelque chose de si banal et à la fois si précieux. Tout le monde oublie. On oublie des mots, des paroles, des odeurs, des visages, des pans entiers de nos vies parfois.

Ils m'ont emmené, coupé du monde. M'ont éloigné de tout, ils m'ont séquestré. Ils ne voulaient pas que je meurs, ça aurait été trop facile. Ils désiraient l'abolition de mon être, l'abstraction de quelque forme de sentiments à ton égard. Tu te rends comptes? Ils m'ont volé mes larmes, pour ne pas que je te pleure. Ils m'ont brisé les doigts pour ne pas que je te touche. Ils m'ont fait suffoquer pour éteindre mes Je t'aime. Tu es ma terre d'exil mais viendra un jour où je te manquerai. J'en suis certaine.

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Step five - annecdotic - ;

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J’ai des manies. Bizarres et qui peuvent déranger parfois. Ou peut-être des habitudes et des coutumes qui peuvent surprendre! J’aime le sang par exemple. Je ne serais vous dire pourquoi. Mais étant petite, j’ai toujours voulu croire aux vampires et toutes ces choses là. Enfin ceci étant dis, je n’aime pas le sang sous toute ces formes. C’est juste que je n’ai pas peur si je me coupe et que je vois gicler un peu de sang sur les murs, ça m’amuse plutôt! Je bouge beaucoup, je suis une femme active, et croyez le ou pas, cela m’a valu des situations mémorables. Je me suis cassée la main, le coude, le petit orteil du pied. J’ai glissé sur une terrasse antidérapante et me suis ouvert le genoux. Je me suis fait opéré en urgence car les cartilages avaient littéralement explosés. Quand je vois quelqu’un qui fume, j’ai envie de lui prendre sa clope et de lui écraser. En somme, je suis profondément chiante à mes heures perdues. J’ai une sale tendance à provoquer. J’ai des fantasmes très bizarres, et je ne les cache pas. J’ai une facilité déconcertante à tout dire, sans tellement réfléchir. Je peux parfois être vulgaire, mais est-ce une manie ou un manque d’éducation ? L'époque ou j'étais la fille la plus populaire de l'école me manque. Ce bonheur que j'avais alors que tu étais encore là près de moi.