une promenade au parc | avec Hyso'

Aujourd’hui n’était vraiment pas ma journée. Après m’être engueulé avec mon père pour le énième fois ce mois-ci et avoir aperçu ma mère hochait simplement la tête de gauche à droite sans rien dire, j’étais plus que frustré. Je me suis donc diriger vers l’Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec où j’étudie en hôtellerie. Mais, j’ai manqué l’autobus. Comment ça me demanderez-vous? À cause de l’engueulade avec mon père qui a retardé mon départ. grrrr. Bref, j’ai dû marcher jusqu’à l’école et j’ai manqué mon cours. Normalement, ça ne m’aurait pas dérangé, j’aurais simplement été retrouver soit Eden, ou Sixteen, ou encore n’importe qui qui serait disponible, mais je savais pertinemment que Sixteen était en cours et qu’Eden serait avec son copain. Encore. J’ai donc penser téléphoner à William, mais je me rappella qu’il dormirait probablement. De même pour Riley. Ella peut-être? Je composa son numéro, mais elle ne décrocha pas. Il n’était pas question que je retourne à la maison, pas après mon matin de merde. Je suis donc allée magasiner. J’avais besoin d’un nouvel imperméable, j’avais oublié le dernier dans l’autobus après une soirée. Donc je me dirigea vers le centre Eaton et magasina un imperméable. J’avais une idée très précise de ce que je voulais. Mauve, ajusté mais pas trop, de gros boutons, un capuchons, pas trop long. Bref identique à celui que j’avais avant. Je sais, je sais, c’était peu probable que je le retrouve puisque je l’avais eu comme cadeau, mais bon, je pouvais toujours espérer. Je me promena de magasin en magasin pendant des heures, sans succès. Il était déjà rendu 13 hres quand j’abandonna mes recherches. Je pensais toujours à ma chicane avec mon père. Mais je n’arrivais plus à me rappeller c’était à propos de quoi. Pathétique. Je décidai d’aller à l’appartement de ma soeur pour lui dire à quel point Karl, mon père, m’emmerdait. Elle le détestait plus que moi et me comprendrait surement. Je ne m’attendais simplement pas à ce qu’elle me ferme la porte au nez. Pourtant, ce n’était pas la première fois qu’elle me faisait ça, on n’était pas vraiment des amies, mais bon, notre frustration contre notre père nous avait rapprocher. Du moins, c’était ce que je croyais. Et c’est là que je pensais à mon vrai et seul endroit qui pouvait m’offrir du bonheur dans un temps comme aujourd’hui: le Parc du Mont Royal. Je me dirigeai donc vers cet endroit merveilleux qu’était mon refuge.

13 heures. Mon ventre commençait à faire du bruit, j’avais faim. J’ai déjà connu le fait d’avoir faim, mais de ne pas pouvoir manger; pendant mes nombreux voyage, alors que j’étais en train de discuter avec des inconnus dans un bus, je voyais un vendeur de bananes dehors; j’avais envie d’arrêter le bus, de descendre et de piquer une de ces bananes; tellement j’avais faim. Bref, je tournais la clef de la librairie afin de la fermer. Il faisait beau, je passa devant une boulangerie et j’achetait un sandwich au jambon et aux cornichons; ainsi qu’une salade avec des tomates, une petite bouteille d’eau recyclable et enfin un dessert, un petit cake aux noix. Je pris tout ça dans un sac et je me dirigea vers le parc Mont Royal. Car en cette journée si belle, je ne pouvais pas passer à côté d’une opportunité pareil de manger dans le parc. Je m’arrêta quelques instants pour regarder un arbre, qui soit dit en passant était magnifique, un oiseau chantait dedans. Je posa mon déjeuner sur le banc qui se trouvait à côté de moi. Je pris mon appareil photo, qui était autour de mon cou, il l’est presque tout le temps à part quand je suis à la librairie ou à l’appartement. Je pris quelques photos, puis je repris ma route vers un endroit que j’adore dans le parc. Je sortis mon sandwich, tout en continuant à marcher. J’en mange un morceau.