♣ william alexis - dancedancedance

HISTOIRE • Je vis dans le présent. Disons seulement que je me fais chier à parler de mon passé, mais comme c'est requis, eh bien je vais le faire.

Je suis né le 22 juin, il y a vingt ans, à Ste-Justine, l'hôpital pour enfant. Ma mère voulait le meilleur pour ses enfants, alors, elle avait choisit le meilleur hôpital, à ce que m'a dit ma grand-mère. Mes parents avaient déjà un autre fils tout à fait parfait, Simon. Ils étaient mariés, avaient une grande maison, la classe, quoi. Mon père était un espagnol qui était tombé amoureux lors d'un voyage, et qui était resté au québec... Pour ma mère, une québécoise de souche, avec la grande famille et toute la chaleur qui va avec. Ici, j'aurais bien aimé mettre une anecdote par rapport à ma mère, mais je n'en ai pas. Je fêtai quelques anniversaires, puis j'eus une petite soeur, Ella, une petite merveille. Les mois passèrent, puis, une nuit, la maison où l'on vivait s'enflamma, tuant mes deux parents. Ma mère de suffocation, mon père lui, de brûlures trop graves. J'avais 4 ans. On déménagea, mon frère, ma soeur et moi chez mes grands-parents Gagnon, qui nous élevèrent dans la tradition québécoise.

ça, c'est la version que j'écrirais dans ma biographie, un truc propre. En enlevant tout les détails qui sont dignes d'intérêt à l'adolescence. Mais comme vous êtes coules, je vais vous en laisser une partie.

voici la bio secrète de Wil'

J'avais 12 ans, j'entrai, comme tout le monde, au secondaire, dans un établissement privé vraiment merdique. J'étais maigre comme un pic, malgré tout ce que je mangeai. On pouvait presque me comparer à ces filles anorexiques sur le net. J'étais un petit garçon foutrement bien élevé. Zéro révolte. Je faisais mon lit, mes devoirs, je me brossais les cheveux et j'avais des affiches de bob l'éponge sur le mur de ma chambre. Le secondaire fut pour moi une vrai révélation. Je passai, en deux mois, du petit frère tout aussi parfait que son frère au mec plutôt sympa. J'étais tout aussi maigre, mais j'avais au moins sortis mon tee-shirt de mon pantalon, ma chambre avait perdu de son ordre, des femmes à moitié nues ornaient mes murs et j'avais des amis. "il ne faut pas changer seulement pour avoir des amis, voyons" C'est certain, conscience, mais j'étais mieux comme ça, de toute façon. Je me sentais beaucoup plus moi même, et j'avais trouvé une solution à mes érections autre que "attendre en pensant à du chocolat".

C'est dans une fête de noel, entre amis, toujours à 12 ans, que je découvris la merveilleuse Marie-Jane, qui devint après cela une de mes meilleures amies, contrairement à mes amis, qui eux durent s'arrêter là, leurs parents mécontents. C'était l'avantage d'avoir des grands parents pour se faire élever. Ils s'en fichaient, et c'était bien comme ça, même si ça faisait rougir de colère Simon, qui disait que je ne faisais pas honneur à mes parents. Bof, ils sont morts de toute façon.

Je n'ai jamais eut de petite amie, enfin, je ne les garde jamais assez longtemps pour dire que c'est officiel, vous voyez? Les plus importantes restent les 3 M; Marie-Philippe, ma première, Marion, celle avec qui j'ai durer le plus longtemps, et qui me connais probablement le mieux, peut-être trop, et Maggie, celle qui me fit le plus rire le jour de notre séparation. Elle était trop princesse. Mais vraiment.