petite fille coincée entourée ? ✽ betty-lou guillemot

BETTY-LOU GUILLEMOT « Ma petite sœur, je l’ai toujours trouvé trop sage mais en fait cela lui va tellement bien qu’elle doit pas changer ce côté là de sa personnalité. J’ai aussi peur pour elle, et j’ai toujours besoin de la savoir en sécurité, où que je sois. Betty-Lou c’est comme mon sucre d’orge, il ne faut surtout pas y toucher – sinon je peux en venir aux mains. Clark cet enfoiré qui faisait dix kilos de plus que moi doit encore se souvenir du goût de mon poing sur sa gueule de pédé. » Arthur, son grand frère. « Il y a deux genres de jeunes – les coincés et les cool. Betty-Lou est ma meilleure amie. Je fréquente les fêtes branchées, elle bouquine le samedi soir. Je couche avec tous les mecs qui me plaisent, elle est vierge. Je suis une vraie poire, j’ai un petit pois à la place du cerveau, elle est intelligente à souhait. J’ai tous les garçons à mes pieds, elle n’ai jamais sorti avec un mec. On ne se ressemblent pas mais cela ne nous empêche pas d’être meilleures amies. C’est dingue mais c’est vrai. Je vois en elle ce que je rêverai d’être : une fille simple, qui se la joue pas et ne fait pas semblant d’être ce qu’elle n’est pas. A côté d’elle je suis une vraie conne, sauf qu’elle me dit le contraire, que je suis son modèle mais putain est-ce qu’elle se rend compte qu’elle a tout pour elle ? Suffirait juste qu’un garçon prenne conscience que c’est elle la petite amie idéale et pas moi. Quand je suis avec elle, que ce soit à l'université ou en ville – tous les mecs sont subjugués par ma présence. Je leur en foutrait des claques. Regardez-là bordel, elle est pas moche, elle est pas conne, elle est tout ce qui a de bien, merde. Faudrait qu’ils passent chez le laveur de yeux ces idiots ! » Sa meilleure amie. « Le jour où je l’ai vu se prendre la porte d’un casier dans la figure, je me suis bien fendue la poire. C’était mieux qu’hilarant, c’était inoubliable ! Le meilleur fou rire depuis le début de l’année je crois. J’aime me foutre de sa gueule. Elle est ridicule mais elle le porte bien. Si elle n'existait pas, on devrait l’inventer alors bon, on va pas la chasser, c’est un si bon divertissement de la voir se planter. Quelle maladroite ! » Ashley, une fille populaire. « Je me l’aurai bien faite si son con de frère m’aurait pas flanqué à la porte. Je retiens et quand je la reverrai – ça va morfler, je vais prendre mon pied. Son grand frère chéri ne sera point là pour m'en empêcher. Quel bel enfoiré ! J'aime le beau petit cul de sa soeur ! J’en bave (pour être moins cru !) » Clark, un ancien ami à Arthur. (c) prometheus rising (revisité à ma sauce)

LES FEMMES LES GARCES Avant c'était plutôt le genre de paire à passer outre les remarques des autres étudiants et à vivre pour soi. A deux, elles se sentaient plus fortes. Aujourd'hui, chacunes vivent chacunes de leur côté. La première : Riley a trouvait le moyen de faire parler d'elle, comme une revanche sur son passé de petite fille trop sage qui n'intéréssait personne. L'autre : Betty-Lou est restée sage, révoltée et outrée de la tournure qu'à prit le mode de vie de son ex meilleure amie. [...] Nous étions amies toute les deux, tellement proches que l'on se faisait considérer comme soeurs. Riley était la première personne avec qui j'ai parlé en arrivant à Montréal. J'aimais son sérieux et son sens de l'humour qui m'obligeait à rire sur les autres imbéciles de notre âge. Elle disait que s'ils riaient sur nous, nous devions faire exactemet pareil. Cela faisait partie des moments qui me réconfortait et me prouvait que je n'étais pas aussi faible que l'on disait. Mais du jour au lendemain, tout s'est écroulé, notre beau monde perdaient de ses couleurs flamboyantes. Riley n'était plus celle que j'avais toujours connu. Elle était différente, trop opposée à celle que j'avais l'habitude de cotoyer. Elle s'était ramené, habits très osés, courts qui laissaient entrevoir ses formes de jeune fille. Elle me dégoute, elle me déçoit. J'ai bien essayé de lui parler, mais c'était comme si je n'existait plus pour elle. Riley s'est envolée, je ne me fatigue pas à la rattraper. C'est trop tard et je n'ai pas envie. PRÉNOM PRÉNOM NOM Texte du lien. PRÉNOM PRÉNOM NOM Texte du lien. PRÉNOM PRÉNOM NOM Texte du lien. PRÉNOM PRÉNOM NOM Texte du lien. PRÉNOM PRÉNOM NOM Texte du lien. PRÉNOM PRÉNOM NOM Texte du lien. PRÉNOM PRÉNOM NOM Texte du lien. PRÉNOM PRÉNOM NOM Texte du lien. (c) prometheus rising

LES HOMMES LES GROS PERVERS Betty-Lou ou le bouc émissaire de tout le monde. Ashley ou la garce parfaite se prenait encore à elle, rappelant sa maladresse de ce matin. Betty-Lou se serait bien passé de tous commentaires mais comme à son habitude elle ne faisait qu’endurer les propos de cette fille dite cool. Sous les rires de beaucoup d’idiots, elle traçait jusqu’au bâtiment où elle avait cours, sans se retourner. Au milieu de ce groupe d’imbécile, Will qui ne décrochait pas un moindre sourire suite à la nouvelle connerie de Ashley pour mettre mal à l’aise cette pauvre Betty-Lou. Il l’avait regardé passer, compatissant. […] William est sûrement l’un des garçons les plus mignons de l’université, peut être même l’un des premiers sur lequel j’ai pu beuguer. Et il est venu me parler, je crois que je me suis jamais sentie aussi mal à l’aise. D’une part parce qu’il m’adressait la parole et d’autre part parce que je sentais comme des éclairs me fusiller à croire que toutes les filles de l’université qui ont des vues sur William me détestaient à l’unisson. Autrement dit : toutes. J’avais du mal à y croire et je restais sur mes gardes tandis qu’il me parlait. William est un vrai moulin à paroles et je ne trouve rien à dire tout simplement parce qu’il me perturbe. Dire le contraire serait mentir. Mais est-ce qu’il veut juste me parler ou est-ce qu’il veut me sauter ? Je suis complètement paumée. Je veux croire en sa bonne foi, mais je suis tellement paranoïa que ma peur l’emporte sur le reste. Le pire, c’est qu’il vient me parler presque systématiquement maintenant. On pourrait penser qu’il me drague – les autres filles ne sont pas contentes mais cela commence à me plaire. Elles sont jalouses de moi, c’est plutôt drôle. Et sa fâcheuse habitude de m’appeler par un surnom pourri « Hey Louloute ! », pire quand il me le chuchote à l’oreille. Je deviens toute rouge. La bibliothèque était l’un de ses endroits préférés. Elle aimait se perdre dans les ouvrages et lire ces lignes qui n’en finissaient plus sur ces papiers. Elle avait passé trois heures à travailler et sortir dehors lui fit le plus grand bien. Elle attendait à présent l’autobus pour rentrer à son appartement. Elle marchait dans la rangée, Milo était au fond et il lui souriait déjà. Elle se hâta vers un siège et lui lui lança un bref sourire pour faire genre. Milo l'effrayer plus qu'autre chose ! […] Milo est beau mais bordel qu’est ce qu’il me fait froid dans le dos. Je ne supporte pas son regard sur moi, encore moins ses paroles déplacées qu’il peut me lancer quand cela lui chante. J’aimerai qu’il ne soit pas là, sa présence où que je sois me rappelle douloureusement l’ancien pote de mon frère. Clark m’avait sauté dessus quand Arthur avait le dos tourné. Le souvenir de ses mains sur son corps et de ses lèvres martelant les miennes m’affolent toujours. J’ai la désagréable impression que c’est aussi l’intention de Milo. Que leur arrivent-ils ? Je ne comprendrais décidément jamais les garçons. J’ai toujours était la bonne copine, ils ne m’aimaient pas car j’étais jolie, juste parce que comme une idiote je leur rendait des services. Et depuis l’adolescence ils sont tous intéressaient par mon physique. C’est quoi leur problème ? Qu’ai-je donc fait pour qu’ils s’en prennent à moi ? Une chose est certaine, jamais je ne veux me retrouver seule avec un garçon et encore moins avec Milo. PRÉNOM PRÉNOM NOM Texte du lien. PRÉNOM PRÉNOM NOM Texte du lien. PRÉNOM PRÉNOM NOM Texte du lien. PRÉNOM PRÉNOM NOM Texte du lien. PRÉNOM PRÉNOM NOM Texte du lien. PRÉNOM PRÉNOM NOM Texte du lien. PRÉNOM PRÉNOM NOM Texte du lien. (c) prometheus rising